mardi

T'accueillir

J'ai glissé ma main le long de mon ventre, vers mes cuisses grandes ouvertes.
Je me suis arrêtée, hésitante... puis je t'ai vu derrière mes paupières closes.
Tandis qu'entre mes lèvres écloses s'exhalait un gémissement contenu, j'ai repris ma course.

Je me suis vue quémander ton étreinte et ta bite érigée.
Concupiscente, les reins cambrés sous l'impulsion de mes doigts.

Seins douloureusement dressés, 
j'ai gémis encore au contact fantôme de ta poigne, ferme, dans mes cheveux.
 
Puis une fois de plus,
quand ma peau, exacerbée de désir pour toi, se rappelait le contact de tes doigts.
 
M'outrageant sans retenue aucune, 
C'est, les doigts humides, que je t'ai appelé et supplié de me céder enfin.

Offerte pour mieux t'accueillir !
 

 

lundi

VA AU COIN !

Je n'avais eu de cesse de lui signifier l'indicible manque que créait son absence.

En retour, il avait réclamé d'être le témoin privilégié de mon abandon licencieux.

Une fois encore, je rougis... mais...
Surmontant ma honte, je faisais allégeance.

Toute à l'envie de lui plaire, 
Je me suis apprêtée,
Mon téléphone complice,
Immortalisant l'indécence.

Je m'adonnais, gémissante,
Au plaisir solitaire,
Dans un coin de la chambre.

Son retour fut sans équivoque,
Je glissais, de nouveau, une main entre mes cuisses...




dimanche

Honte licencieuse


Tu me dis adorer,
Quand moi je rougis.

En acceptant de t'offrir mon indécence tel que je l'ai fait,  
je me suis privée du droit à l'oubli que ta mémoire n'aurait pas manqué d'appliquer.

En acceptant de t'offrir mon indécence tel que je l'ai fait, 
j'ai accepté que tu puisses me rappeler le vice qui est le mien.

Et j'en rougis encore.

La honte licencieuse est une honte délicieuse dis-tu.

Je suis à toi.


samedi

Abyssalement

 Tu me manques.

Les secondes loin de toi sont des éternités.
Pourtant, dans l'obscurité de ma solitude imposée,
Tu apparais, tel un phare dans la brume.

Ton regard ardent,
Ta voix chaude,
Ta bouche sulfureuse,
Ta langue envoutante,
Tes mains décidées,
Ton corps tendu,
Mais par queue....
 
Ta queue...
 
Parlons-en de ta queue...
 
Obsession indescriptible,
Elle hante tour à tour,
Le creux de mes reins,
L'arrondi de ma bouche,
Le modelé de mes seins,
Le sillon de mon cul.

Envie de toi