mardi

Contre-jour

Rappelez-vous, j'avais mis au défi mes lecteurs/lectrices de me faire parvenir un cliché d'eux ou du net afin que je l'érotise.
Ce jeu n'avait pas rencontré un franc succès mais après tout, pourquoi passer outre mon adage ?
A la quantité, je privilégie la Qualité... 
Voici donc un premier défi...de Casualito (que vous pouvez découvrir sur son blog !)
 
Qu'en pensez-vous ?
 
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Je devine le jour à travers mes paupières mi-closes... je m'étire comme une chatte,détendue, reposée....Je soupire et referme les yeux sur les souvenirs de la soirée d'hier.

Je souris... au film qui se déroule derrière mes paupières closes.
Je le revois, arriver à notre rendez-vous, un sourire dessiné sur les lèvres, le regard coquin. Tout en élégance, comme j'aime, il marquait des points avant même d'avoir ouvert la bouche.

Nous avions échangé au téléphone... et le timbre de sa voix avec laissé des stigmates au creux de mes reins...

Je me mords la lèvre... et je creuse les reins... au bruit, je le devine dans la salle de bain, dans l'air, je devine encore le parfum de notre luxure. Sur l'écran de mes paupières, son étreinte assurée, animale... sa main sur ma taille, ses lèvres à mes oreilles. Mon coeur s'emballe à ce souvenir... mes seins se tendent, douloureux.

Je gémis en glissant une main entre mes cuisses. L'eau en cascade ne coule plus à côté... que fait-il ? Pas envie de rompre l'ensorcelante réminiscence... mes doigts s'engouffre dans mon con affamé tandis que ma bouche dessine un Ô salvateur, en quête d'air.

Je me souviens... La brûlure de ses lèvres sur mes seins, la bosse arrogante de son pantalon contre mon bas ventre. Ses doigts glissant sous ma jupe d'abord, sous ma dentelle ensuite. La boucle de sa ceinture qui cède ensuite, sa langue cherchant la mienne.

Mes doigts s'agitent, huilés de mon envie de stupre... Dans les draps défaits, j'ondule sous l'impulsion érotique de mes souvenirs... Affamée, je me rappelle quêter sa queue tendue. Joueur, il me la refuse d'abord jusqu'à me rendre chatte ! Est-il conscient qu'à cet instant, obnubilée par ma quête du plaisir, il pourrait obtenir de moi ce qu'il veut ?

J'entends l'écho de mon "Ohh" de surprise quand d'un geste, il me retourne, m'invitant d'une voix rauque à prendre position. Je me revois m'exécuter en ronronnant, le sourire aux lèvres, arrondissant la croupe sous la caresse de sa main.

Je souille les draps, mes doigts, le souffle court, les cuisses grandes ouvertes et les seins tendus.
Le silence en écho à mes gémissements, j'ai envie de sa queue... là ! Maintenant !

Je devine le jour à travers mes paupières mi-closes... Quand le rouge violemment me monte aux joues.
Il se dessine, en contre-jour, nu... chibre tendu à la main.

"Ne t'arrête pas !"
L'intonation est aussi douce que ferme... mon ventre se creuse, mes lèvres s’entrouvrent.

"Je sais ce que tu veux" dit-il en s'approchant....  et se penchant vers moi, il susurre

"Tiens ! Prends là ! Elle est à toi..."

9 commentaires:

  1. Très jolie photo...sans jalousie aucune...:)
    Et magnifique texte..Cette attente..Cette envie..Cette tension qui monte..Jusqu'au moment où il te montrera..l'objet de votre désir....Une envie à satisfaire..Plus que tout.....

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  2. Joueuse assurément tu l'es, et bien plus encore ! Tu es une joueuse qui maitrise la partie... Tu te place dans tes textes comme celle qui attend qu'on lui offre, alors que "ton jeu", tes textes nous oriente, nous allons là ou tu le souhaite, mais ce n'est pas pour nous déplaire...

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  3. Le paroissienne qui fantasme sur le prêtre de sa paroisse ?

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Oh oui, susurrez moi...