mercredi

J'aime pas ses manières

mais je me laisse faire.

Son regard prédateur, presque arrogant... nimbé de certitudes face à mes évidences.

Il me renvoie sans sourciller à mes envies de stupre qui me feront céder sans réelle résistance, il le sait.
Il joue, il s'amuse de ma vaine endurance.
Il s'éloigne pour mieux revenir... me faire languir.

Je le déteste autant que je le désire.

Et lorsqu'il daigne enfin poser ses lèvres sur ma peau, il m'électrise.
Lorsqu'il daigne enfin posséder ma bouche, il m'asservit.
Lorsque sa main, autoritaire, glisse enfin sous ma jupe, sur ses doigts je me liquéfie.

Il grogne sa satisfaction quand moi je rougis.
Et quand il me murmure des insanités, la honte m'envahit.

Je lutte pour ne pas céder même si je sais.

Tout n'est qu'une question de minutes, de secondes...lui comme moi le savons.
Il en joue, je subis.

Il n'hésite pas à me le rappeler, en m'invitant à constater avec quelle facilité déconcertante, je me laisse baiser, jupe troussée, cuisses ouvertes, par ses doigts inquisiteurs qui s'empressent avec dextérité.

J'ai beau me réfugier derrière mes paupières mi closes, je ne suis que concupiscence.
Il s'en délecte sans compter, de mon souffle trop court, qui s'exhale d'entre mes lèvres écloses, aux ondulations scabreuses de mes reins.

Il attend que je cède, implorante, la première ... en un "Viens !".
Alors seulement, il se défroquera, l'air satisfait, pour mieux me pilonner.

J'aime pas ses manières mais j'avoue, je n'ai plus envie de lui résister !




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