Le désirer provoque en moi un maëlstrom de sentiments plus puissants les uns que les autres, dont le point névralgique reste immanquablement le creux de mes reins.
S'opère alors une incontournable transformation reptilienne pour lui plaire.
Mes seins durcissent, devenant douloureux.
Mon ventre se creuse sur le vide de son absence.
Ma peau s'électrise au souvenir de ses doigts.
Mes lèvres éclosent pour chercher l'air qui vient à manquer.
Tandis que mon souffle se fait irrémédiablement plus court !
Derrière mes paupières closes, obsédante, la vision de sa queue dressée...et avec elle, mon envie de lui se transforme en un liquoreux aveu qu'il lui suffirait de cueillir du bout des doigts comme de la langue.
Mon coeur s'emballe tel un cheval fou.
Mes cuisses s'ouvrent inexorablement telle une invitation, toujours la même.... à me posséder !
"Baise moi !"